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Le Cénacle - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Quand vous serez plusieurs réunis en mon nom, je serai avec vous. En ces jours de martyre et de gloire, où la hache Effaçait dans le sang l'impur crachat du lâche Sur les plus nobles fronts, Où les rhéteurs d'Athène et les sages de Rome Raillaient superbement les fils...

Mes Livres - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

À mon ami Paul L… (LE BIBLIOPHILE JACOB). Nunc veterum libris… Horace. J'aime rimer et j'aime lire aussi. Lorsqu'à rêver mon front s'est obscurci, Qu'il est sorti de ma pauvre cervelle, Deux jours durant, une églogue nouvelle, Soixante vers ou quatre-vingts au plus,...

Promenade - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

…. . Sylvas inter reptare salubres. Horace. Reptare per limitem. Pline le Jeune. S'il m'arrive un matin et par un beau soleil De me sentir léger et dispos au réveil, Et si, pour mieux jouir des champs et de moi-même, De bonne heure je sors pour le sentier que j'aime,...

Que de fois, près d'Oxford… - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Pour un ami. Que de fois, près d'Oxford, en ce vallon charmant, Où l'on voit fuir sans fin des collines boisées, Des bruyères couper des plaines arrosées, La rivière qui passe et le vivier dormant, Pauvre étranger d'hier, venu pour un moment, J'ai reconnu, parmi les...

Stances : Puisque, sourde à mon vœu, la fortune jalouse… - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

IMITÉ DE KIRKE WHITE. Puisque, sourde à mon vœu, la fortune jalouse Me refuse un toit chaste ombragé d'un noyer, Quelques êtres qu'on aime et qu'on pleure, une épouse, Et des amis, le soir, en cercle à mon foyer, Ô nobles facultés, ô puissances de l'âme, Levez-vous,...

Toujours je la connus pensive et sérieuse… - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Tacendo il nome de questa gentilissima. Dante, Vita nuova. Toujours je la connus pensive et sérieuse : Enfant, dans les ébats de l'enfance joueuse Elle se mêlait peu, parlait déjà raison ; Et, quand ses jeunes sœurs couraient sur le gazon, Elle était la première à...

Maria - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Incomtum Lacenae More comam religata nodum. HORACE A M. DE LURDE Sur un front de quinze ans la chevelure est belle ; Elle est de l'arbre en fleurs la grace naturelle, Le luxe du printemps et son premier amour : Le sourire la suit et voltige alentour ; La mère en est...

Monsieur Jean, maître d'école - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

En ces temps de vitesse et de nivellement, De pouvoirs sans sommet comme sans fondement, Où rien ne monte un peu qui soudain ne chancelle, Il est encore, il est, tout au bas de l'échelle, Un bien humble pouvoir, et qui n'a pas failli, Qui s'est perpétué par-delà le...

Quand de la jeune amante… - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Quand, de la jeune amante, en son linceul couchée, Accompagnant le corps, deux Amis d'autrefois, Qui ne nous voyons plus qu'à de mornes convois, À cet âge où déjà toute larme est séchée ; Quand, l'office entendu, tous deux silencieux, Suivant du corbillard la lenteur...

À David, statuaire - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

À l'heure où l'on est loin de la foule envieuse, Quand la neige, à minuit, lente, silencieuse, Tombe aux toits endormis, Et que seul, ô David, dans ton atelier sombre Tu veilles au milieu de tes bustes sans nombre Comme au milieu d'amis ; Quand ton poêle s'éteint ;...

À mon ami V. Hugo - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Entends-tu ce long bruit doux comme une harmonie, Ce cri qu'à l'univers arrache le génie Trop longtemps combattu, Cri tout d'un coup sorti de la foule muette, Et qui porte à la gloire un nom de grand poëte, Noble ami, l'entends-tu ? À l'étroit en ce monde où rampent...

À toi, Ronsard, à toi - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

À Ronsard POUR UN AMI QUI PUBLIAIT UNE ÉDITION DE CE POËTE. À toi, Ronsard, à toi, qu'un sort injurieux Depuis deux siècles livre aux mépris de l'histoire, J'élève de mes mains l'autel expiatoire Qui te purifiera d'un arrêt odieux. Non que j'espère encore, au trône...

En ces heures souvent que le plaisir abrége… - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

En ces heures souvent que le plaisir abrége, Causant d'un livre à lire et des romans nouveaux, Ou me parlant déjà de mes prochains travaux, Suspendue à mon cou, tu me dis : Comprendrai-je ? Et ta main se jouant à mon front qu'elle allége, Tu vantes longuement nos...

À David, statuaire, sur une statue d'enfant - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Divini opus Alcimedontis. VIRGILE L'enfant ayant aperçu (À l'insu De sa mère, à peine absente) Pendant au premier rameau De l'ormeau Une grappe mûrissante ; L'enfant, à trois ans venu, Fort et nu, Qui jouait sur la belle herbe, N'a pu, sans vite en vouloir, N'a pu...

La Fontaine de Boileau - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

A Madame la comtesse Molé Dans les jours d'autrefois qui n'a chanté Bâville ? Quand septembre apparu délivrait de la ville Le grave Parlement assis depuis dix mois, Bâville se peuplait des hôtes de son choix, Et, pour mieux animer son illustre retraite, Lamoignon...

Le Conducteur de cabriolet - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Nam cur Quae laedunt oculos festinas demere : si quid Est animum, differs curandi tempus in annum ? HORACE, Ép. II, liv. I. Dans ce cabriolet de place j'examine L'homme qui me conduit, qui n'est plus que machine, Hideux, à barbe épaisse, à longs cheveux collés : Vice...

À madame V. H. - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Notre bonheur n'est qu'un malheur plus ou moins consolé. DUCIS. Oh ! que la vie est longue aux longs jours de l'été, Et que le temps y pèse à mon cœur attristé ! Lorsque midi surtout a versé sa lumière, Que ce n'est que chaleur et soleil et poussière ; Quand il n'est...

La Harpe éolienne - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

À mon ami Victor Pavie ; traduit de Coleridge Ô pensive Sara, quand ton beau front qui penche, Léger comme l'oiseau qui s'attache à la branche, Repose sur mon bras, et que je tiens ta main, Il m'est doux, sur le banc tapissé de jasmin, À travers les rosiers, derrière...

C'est un beau soir paisible - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

C'est un beau soir, un soir paisible et solennel, À la fin du saint jour, la Nature en prière Se tait, comme Marie à genoux sur la pierre, Qui tremblante et muette écoutait Gabriel : La mer dort ; le soleil descend en paix du ciel ; Mais dans ce grand silence,...

Ne ris point des sonnets - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Sonnet. Ne ris point des sonnets, ô critique moqueur ! Par amour autrefois en fit le grand Shakespeare ; C'est sur ce luth heureux que Pétrarque soupire, Et que le Tasse aux fers soulage un peu son cœur. Camões de son exil abrège la longueur, Car il chante en sonnets...

Chacun en sa beauté - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Sonnet. Chacun en sa beauté vante ce qui le touche, L'amant voit des attraits où n'en voit point l'époux ; Mais que d'autres, narguant les sarcasmes jaloux, Vantent un poil follet au-dessus d'une bouche ; D'autres, sur des seins blancs un point comme une mouche ;...

Oh ! que la vie est longue - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

À Madame Victor Hugo. Notre bonheur n'est qu'un malheur plus ou moins consolé.Jean-François Ducis. Oh ! que la vie est longue aux longs jours de l'été, Et que le temps y pèse à mon cœur attristé ! Lorsque midi surtout a versé sa lumière, Que ce n'est que chaleur et...

En ces heures que le plaisir abrège - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Sonnet. En ces heures souvent que le plaisir abrège, Causant d'un livre à lire et des romans nouveaux, Ou me parlant déjà de mes prochains travaux, Suspendue à mon cou, tu me dis : Comprendrai-je ? Et, ta main se jouant à mon front qu'elle allège, Tu vantes longuement...

Ô laissez-vous aimer - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Ô laissez-vous aimer !... ce n'est pas un retour, Ce n'est pas un aveu que mon ardeur réclame ; Ce n'est pas de verser mon âme dans votre âme, Ni de vous enivrer des langueurs de l'amour ; Ce n'est pas d'enlacer en mes bras le contour De ces bras, de ce sein ;...

Enfant, je m'étais dit - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Enfant, je m'étais dit et souvent répété : « Jamais, jamais d'amour ; c'est assez de la gloire ; En des siècles sans nombre étendons ma mémoire, Et semons ici-bas pour l'immortalité. » Plus tard je me disais : « Amour et volupté, Allez, et gloire aussi ! que m'importe...

Pensée d'août - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Assis sur le versant des coteaux modérés D'où l'œil domine l'Oise et s'étend sur les prés ; Avant le soir, après la chaleur trop brûlante, À cette heure d'été déjà plus tiède et lente ; Au doux chant, mais déjà moins nombreux, des oiseaux ; En bas voyant glisser si...

La cabane du Highlander - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Elle est bâtie en terre, et la sauvage fleur Orne un faite croulant ; toiture mal fermée, Il en sort, le matin, une lente fumée, (Voyez) belle au soleil, blanche et torse en vapeur ! Le clair ruisseau des monts coule auprès ; n'ayez peur D'approcher comme lui ; quand...

Pour un ami - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Sonnet. Que de fois, près d'Oxford, en ce vallon charmant, Ou l'on voit fuir sans fin des collines boisées Des bruyères couper des plaines arrosées, La rivière qui passe et le vivier dormant, Pauvre étranger d'hier, venu pour un moment, J'ai reconnu, parmi les maisons...

La contredanse - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

À une Demoiselle infortunée. Après dix ans passés, enfin je vous revois ; Après dix ans ! c'est vous ; au bal, comme autrefois ; Oh ! venez et dansons ; vous êtes belle encore ; Un riche et blanc soleil suit la vermeille aurore, Et la rose inclinée, ouvrant aux yeux...

Pour un ami (II) - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

(La veille de la publication d'un premier ouvrage.) C'est demain, c'est demain qu'on lance, Qu'on lance mon navire aux flots ; L'onde en l'appelant se balance Devant la proue ; amis, silence ! Ne chantez pas, gais matelots ! Demain je quitte le rivage Où dormit...

L'autre nuit, je veillais dans mon lit - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Sonnet. L'autre nuit, je veillais dans mon lit sans lumière, Et la verve en mon sein à flots silencieux S'amassait, quand soudain, frappant du pied les cieux, L'éclair, comme un coursier à la pâle crinière, Passa ; la foudre en char retentissait derrière, Et la terre...

Premier amour - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Printemps, que me veux-tu ? pourquoi ce doux sourire, Ces fleurs dans tes cheveux et ces boutons naissants ? Pourquoi dans les bosquets cette voix qui soupire, Et du soleil d'avril ces rayons caressants ? Printemps si beau, ta vue attriste ma jeunesse ; De biens...

La voilà, pauvre mère, à Paris arrivée - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

La voilà, pauvre mère, à Paris arrivée Avec ses deux enfants, sa fidèle couvée ! Veuve, et chaste, et sévère, et toute au deuil pieux, Elle les a, seize ans, élevés sous ses yeux En province, en sa ville immense et solitaire, Déserte à voir, muette autant qu'un...

Quand le Poète en pleurs - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Quand le Poète en pleurs, à la main une lyre, Poursuivant les beautés dont son cœur est épris, À travers les rochers, les monts, les prés fleuris Les nuages, les vents, mystérieux empire, S'élance, et plane seul, et qu'il chante et soupire, La foule en bas souvent,...

À mon ami Victor Hugo - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Entends-tu ce long bruit doux comme une harmonie, Ce cri qu'à l'univers arrache le génie Trop longtemps combattu, Cri tout d'un coup sorti de la foule muette, Et qui porte à la gloire un nom de grand poète, Noble ami, l'entends-tu ? À l'étroit en ce monde où rampent...

Le château de Bothwell - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Dans les tours de Bothwell, prisonnier autrefois, Plus d'un brave oubliait (tant cette Clyde est belle !) De pleurer son malheur et sa cause fidèle. Moi-même, en d'autres temps, je vins là ; — Je vous vois Dans ma pensée encor, flots courants, sous vos bois ! Mais,...

Reposez-vous et remerciez - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

(Au sommet du Glenroe). Ayant monté longtemps d'un pas lourd et pesant Les rampes, au sommet désiré du voyage, Près du chemin gravi, bordé de fin herbage, Oh ! qui n'aime à tomber d'un cœur reconnaissant ? Qui ne s'y coucherait, délassé, se berçant Aux propos entre...

À mon cher Marmier - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Vite me quittant pour Elle, Le jeune enfant qu'elle appelle Proche son sein se plaça. Elle prit sa tête blonde, Serra sa bouchette ronde, Ô malheur ! et l'embrassa. Et lui, comme un ami tendre, L'enlaçait, d'un air d'entendre Ce bonheur qu'on me défend. J'admirais...

Le dernier vœu - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

« Vous le savez, j'ai le malheur de ne pouvoir être jeune. »Étienne Pivert de Senancour, Obermann. Vierge longtemps rêvée, amante, épouse, amie. Charmant fantôme, à qui mon enfance endormie Dut son premier réveil ; Qui bien des fois mêlas, jeune et vive Inconnue, À...

Rome - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

À Madame de Staël. Au sein de Parthénope as-tu goûté la vie ? Dans le tombeau du monde apprenons à mourir ! Sur cette terre en vain, splendidement servie, Le même astre immortel règne sans se couvrir ; En vain, depuis les nuits des hautes origines, Un ciel inaltérable...

À M. Roger d'A - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

— Un rayon, un rayon venant je ne sais d'où, Rideaux, volets fermés, dans une chambre close. Près du berceau vermeil d'un enfant qui repose, Un oblique rayon trouvant jour au verrou, Et passant comme au crible en l'absence du clou, Un rayon au tapis dessinait quelque...

Le silence - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Sonnet. Je ne suis pas de ceux pour qui les causeries, Au coin du feu, l'hiver, ont de grandes douceurs ; Car j'ai pour tous voisins d'intrépides chasseurs Rêvant de chiens dressés, de meutes aguerries, Et des fermiers causant jachères et prairies, Et le juge de paix...

Sainte Thérèse à Jésus crucifié - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Sonnet. Ce qui m'excite à t'aimer, ô mon Dieu, Ce n'est pas l'heureux ciel que mon espoir devance, Ce qui m'excite à t'épargner l'offense, Ce n'est pas l'enfer sombre et l'horreur de son feu ! C'est toi, mon Dieu, toi par ton libre vœu Cloué sur cette croix où...

À M. Viguier - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Au temps des Empereurs, quand les Dieux adultères, Impuissants à garder leur culte et leurs mystères, Pâlissaient, se taisaient sur l'autel ébranlé Devant le Dieu nouveau dont on avait parlé, En ces jours de ruine et d'immense anarchie Et d'espoir renaissant pour la...

Le soir de la jeunesse - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Oui, vous avez franchi la jeunesse brûlante ; Vous avez passé l'âge où chaque heure est trop lente, Où, tout rêvant, on court le front dans l'avenir, Et déjà s'ouvre à vous l'âge du souvenir. Oui, l'amour a pour vous mêlé joie et souffrance ; Vous l'avez ressenti...

Une jeune femme au bain - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

À Madame Récamier. (Sur un portrait de Gérard.) Dans ce frais pavillon de marbre et de verdure, Quand le flot naturel avec art détourné, Pour former un doux lac, vient baiser sans murmure Le pourtour attiédi du pur jaspe veiné ; Quand le rideau de pourpre assoupit la...

À Ronsard - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

(Pour un ami qui publiait une édition de ce poète.) À toi, Ronsard, à toi, qu'un sort injurieux Depuis deux siècles livre aux mépris de l'histoire, J'élève de mes mains l'autel expiatoire Qui te purifiera d'un arrêt odieux. Non que j'espère encore, au trône radieux...

Le songe - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Quand autrefois dans cette arène, Où tout mortel suit son chemin, En coureur que la gloire entraîne, Je m'élançais, l'âme sereine, Un flambeau brillant à la main ; Des Muses belliqueux élève, Quand je rêvais nobles assauts, Couronne et laurier, lyre et glaive,...

Un grand chemin ouvert - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Sonnet. Un grand chemin ouvert, une banale route À travers vos moissons ; tout le jour, au soleil Poudreuse ; dont le bruit vous ôte le sommeil ; Où la rosée en pleurs n'a jamais une goutte ; — Gloire, à travers la vie, ainsi je te redoute. Oh ! que j'aime bien mieux...

À Victor Hugo - Charles-Augustin Sainte-Beuve

19ème siècle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poèmes

Ami, d'où nous viens-tu, tremblant, pâle, effaré, Tes blonds cheveux épars et d'un blond plus doré, Comme ceux que Rubens et Rembrandt à leurs anges Sonnent en leurs tableaux par des teintes étranges ? Ami, d'où nous viens-tu ? d'où la froide sueur De ta main qui me...
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