Les Plus Beaux Poèmes d'Amour de Marceline Desbordes-Valmore

Voici une petite sélection des plus beaux poèmes d'amour de Marceline Desbordes-Valmore. Bien que l’art soit subjectif, j’ai tenté de sélectionner les poèmes les plus beaux et les plus connus en me basant sur mes préférences personnelles et leur présence dans...

Quand je pense à ma mère - Marceline Desbordes-Valmore

Ma mère est dans les cieux, les pauvres l’ont bénie ; Ma mère était partout la grâce et l’harmonie. Jusque sur ses pieds blancs, sa chevelure d’or Ruisselait comme l’eau, Dieu ! J’en tressaille encor ! Et quand on disait d’elle : " Allons voir la Madone ", Un orgueil...

La maison de ma mère - Marceline Desbordes-Valmore

Maison de la naissance, ô nid, doux coin du monde ! Ô premier univers où nos pas ont tourné ! Chambre ou ciel, dont le cœur garde la mappemonde, Au fond du temps je vois ton seuil abandonné. Je m'en irais aveugle et sans guide à ta porte, Toucher le berceau nu qui...

Le papillon malade - Marceline Desbordes-Valmore

Apologue Las des fleurs, épuisé de ses longues amours, Un papillon dans sa vieillesse (Il avait du printemps goûté les plus beaux jours) Voyait d'un œil chagrin la tendre hardiesse Des amants nouveau-nés, dont le rapide essor Effleurait les boutons qu'humectait la...

Le rossignol aveugle - Marceline Desbordes-Valmore

Pauvre exilé de l'air ! Sans ailes, sans lumière, Oh ! Comme on t'a fait malheureux ! Quelle ombre impénétrable inonde ta paupière ! Quel deuil est étendu sur tes chants douloureux ! Innocent Bélisaire ! Une empreinte brûlante Du jour sur ta prunelle a séché les...

Les Plus Beaux Poèmes de Marceline Desbordes-Valmore

Si vous souhaitez lire ou relire les poèmes les plus célèbres et les plus beaux de Marceline Desbordes-Valmore, vous êtes au bon endroit. Bien que l’art soit subjectif, j’ai tenté de sélectionner des poèmes incontournables de ce poète en me basant sur mes préférences...

Dieu pleure avec les innocents - Marceline Desbordes-Valmore

Il fallait la laisser, solitaire et pieuse, S'abreuver de prière et d'indigentes fleurs : Si peu lui semblait tout ; misère harmonieuse, Sédentaire à l'église et bornée à ses pleurs. Il fallait la laisser au long travail penchée, Du rideau d'un vieux mur bornant son...

La nuit d'hiver - Marceline Desbordes-Valmore

Qui m'appelle à cette heure, et par le temps qu'il fait ? C'est une douce voix, c'est la voix d'une fille : Ah ! je te reconnais ; c'est toi, Muse gentille ! Ton souvenir est un bienfait. Inespéré retour ! aimable fantaisie ! Après un an d'exil, qui t'amène vers moi ?...

Le hameau - Marceline Desbordes-Valmore

Que n'as-tu comme moi pris naissance au village ! Que n'as-tu pour tout bien un modeste troupeau ! Olivier ! les trésors d'un brillant héritage Valent-ils le bonheur que t'offrit le hameau ? Tu vas donc sans regret quitter ce simple asile ! Le calme pour le bruit, et...

L'étrangère - Marceline Desbordes-Valmore

Ah ! que le monde est difficile ! Hélas ! il n'est pas fait pour moi. Ma sœur, en ton obscur asile, J'étais plus heureuse avec toi. On m'appelle ici l'étrangère ; C'est le nom de qui n'a point d'or. Si je ris, je suis trop légère ; Si je rêve... on en parle encor. Si...

Qui, toi, mon bien-aimé - Marceline Desbordes-Valmore

Qui, toi, mon bien-aimé, t'attacher à mon sort, Te parer d'une fleur que la tombe t'envie ! Lier tes jours de gloire à ma tremblante vie, Et ton baiser d'amour au baiser de la mort ! Me suivre, toi si cher, aux rives enchantées Que pour jamais bientôt mes pas auront...

Dormeuse - Marceline Desbordes-Valmore

Si l'enfant sommeille, Il verra l'abeille, Quand elle aura fait son miel, Danser entre terre et ciel. Si l'enfant repose, Un ange tout rose, Que la nuit seule on peut voir, Viendra lui dire : « Bonsoir. » Si l'enfant est sage, Sur son doux visage La vierge se...

La Pélerine - Marceline Desbordes-Valmore

« Pélerine, où vas-tu si tard ? Le temps est à l'orage. Peux-tu confier au hasard Tes charmes et ton âge ? » « — Ermite, n'ayez point de peur, Du ciel je ne crains plus la foudre : Que ne peut-il réduire en poudre L'image qui brûle mon cœur ! » « — Ô ma fille ! donne...

Le mauvais jour - Marceline Desbordes-Valmore

N'entend-elle jamais une voix me défendre, Un conseil attendri rappeler son devoir, Une larme furtive, un feu sous cette cendre, Un reproche d'en haut lui crier : « va la voir ! » Moi, je n'y peux courir : sa clameur m'a noircie, Mon nom percé d'outrage a rempli sa...

L'exil - Marceline Desbordes-Valmore

Ils vont sans trêve ; ils vont sous le ciel bas et sombre, Les Fugitifs, chassés des anciens paradis ; Et toute la tribu, depuis des jours sans nombre, Dans leur sillon fatal traîne ses pieds roidis. Ils vont, les derniers-nés des races primitives, Les derniers dont...

Réponds-moi - Marceline Desbordes-Valmore

T'ai-je vu chez mon père, Dans l'âge où tout est beau, Comme je dois, j'espère, Te voir près du tombeau ? Sur les bords de ma vie Vins-tu voir après moi ? Oui, quelqu'un m'a suivie, Et je crois que c'est toi ! Quand tout semble un hommage A nos yeux entr'ouverts,...

Dors ma mère - Marceline Desbordes-Valmore

Ô ma vie, Sans envie, J'ai vu le palais du roi ; Ma chaumière M'est plus chère, Quand j'y suis seule avec toi. Au village, Le jeune âge N'est heureux que par l'Amour ; Fuis la ville ; Trop facile, Tu m'oublierais à la cour. D'une reine Souveraine L'empire a-t-il plus...

La première heure de l'année - Marceline Desbordes-Valmore

Minuit ! l'année expire ; et l'année est éclose.Une reine nouvelle entre dans l'univers :Reine enfant, dans ses mains que de hochets divers !Que son sceptre est léger sur l'enfant qui repose !Je voudrais l'être encor pour te voir plus longtemps,Pour sentir ton berceau...

L'enfant triste - Marceline Desbordes-Valmore

Pauvre enfant, dans un jour d'effroi, L'amour a-t-il semé ta vie ? Tonnait-il fort ? faisait-il froid ? N'entendait-on pas le beffroi ? Ta jeune mère eut-elle envie De mourir, dans ce jour d'effroi ? Pauvre enfant ! Chargés d'un vague souvenir, Tes yeux tristes, mais...

L'exilé - Marceline Desbordes-Valmore

« Oui, je le sais, voilà des fleurs, Des vallons, des ruisseaux, des prés et des feuillages ; Mais une onde plus pure et de plus verts ombrages Enchantent ma pensée, et me coûtent des pleurs ! Oui, je le vois, ces frais zéphyrs Caresssent en jouant les naïves bergères...