Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignoranceIl me faut voir entendre et abuserT’entendre nue et te voir nuePour abuser de tes caresses Par bonheur ou par malheurJe connais ton secret pas coeurToutes les portes de ton empireCelle des yeux celle des mainsDes seins et de... Voici une petite sélection des plus beaux poèmes d'amour de Paul Éluard. Bien que l’art soit subjectif, j’ai tenté de sélectionner les poèmes les plus beaux et les plus connus en me basant sur mes préférences personnelles et leur présence dans plusieurs anthologies de... La nuit n’est jamais complète.Il y a toujours, puisque je le dis,Puisque je l’affirme,Au bout du chagrinUne fenêtre ouverte,Une fenêtre éclairée,Il y a toujours un rêve qui veille,Désir à combler, Faim à satisfaire,Un cœur généreux,Une main tendue, une main... On ne peut me connaîtreMieux que tu me connais Tes yeux dans lesquels nous dormonsTous les deuxOn fait à mes lumières d'hommeUn sort meilleur qu'aux nuits du monde. Tes yeux dans lesquels je voyageOnt donné aux gestes des routesUn sens détaché de la terre Dans tes... Courir et courir délivrance Et tout trouver tout ramasser Délivrance et richesse Courir si vite que le fil casse Au bruit que fait un grand oiseau Un drapeau toujours dépassé. Paul Éluard Le cœur sur l'arbre vous n'aviez qu'à le cueillir, Sourire et rire, rire et douceur d'outre-sens. Vaincu, vainqueur et lumineux, pur comme un ange, Haut vers le ciel, avec les arbres. Au loin, geint une belle qui voudrait lutter Et qui ne peut, couchée au pied de la... La vie est bien aimable. Venez à moi, si je vais à vous c'est un jeu, Les anges des bouquets dont les fleurs changent de couleur. Paul Éluard Les lumières en l'air, L'air sur un tour moitié passé, moitié brillant, Faites entrer les enfants, Tous les saluts, tous les baisers, tous les remerciements. Autour de la bouche Son rire est toujours différent, C'est un plaisir, c'est un désir, c'est un tourment,... Sous un soleil ressort du paysage Une femme s'emballe Frise son ombre avec ses jambes Et d'elle seule espère les espoirs les plus mystérieux. Je la trouve sans soupçons sans aucun doute amoureuse Au lieu des chemins assemblés De la lumière en un point diminuée Et des... L'alarme matérielle où, sans excuse, apparaît la douleur future. C'est bien : presque insensible. C'est un signe de plus de dignité. Aucun étonnement, une femme ou un gracieux enfant de toile fine et de paille, idées de grandeur, Leurs yeux se sont levés plus tôt que... Les muets sont des menteurs, parle. Je suis vraiment en colère de parler seul Et ma parole Éveille des erreurs. Mon petit cœur. Paul Éluard Pour l'éclat du jour des bonheurs en l'air Pour vivre aisément des goûts des couleurs Pour se régaler des amours pour rire Pour ouvrir les yeux au dernier instant Elle a toutes les complaisances. Paul Éluard Dormir, la lune dans un œil et le soleil dans l'autre, Un amour dans la bouche, un bel oiseau dans les cheveux, Parée comme les champs, les bois, les routes et la mer, Belle et parée comme le tour du monde. Puis à travers le paysage, Parmi les branches de fumée et... Aveugle maladroit, ignorant et léger, Aujourd'hui pour oublier, Le mois prochain pour dessiner Les coins de rue, les allées à perte de vue. Je les imite pour m'étendre Dans une nuit profonde et large de mon âge. Paul... Faites mon portait. Il se modifiera pour remplir tous les vides. Faites mon portrait sans bruit, seul le silence, À moins que — s'il — sauf — excepté — Je ne vous entends pas. Il s'agit, il ne s'agit plus. Je voudrais ressembler — Fâcheuse coïncidence, entre autres... I À moitié petite, La petite Montée sur un banc. II Le vent Hésitant Roule une cigarette d'air. III Palissade peinte Les arbres verts sont tout roses Voilà ma saison. IV Le cœur à ce qu'elle chante Elle fait fondre la neige La nourrice des oiseaux. V Paysage de... Dans un coin l'inceste agile Tourne autour de la virginité d'une petite robe. Dans un coin le ciel délivré Aux épines de l'orage laisse des boules blanches. Dans un coin plus clair de tous les yeux On attend les poissons d'angoisse. Dans un coin la voiture de verdure... Ce qui se dit : J'ai traversé la rue pour ne plus être au soleil. Il fait trop chaud, même à l'ombre. Il y a la rue, quatre étages et ma fenêtre au soleil. Une casquette sur la tête, une casquette à la main, il vient me serrer la main. Voulez-vous ne pas crier comme... Il pose un oiseau sur la table et ferme les volets. Il se coiffe, se cheveux dans ses mains sont plus doux qu'un oiseau. Elle dit l'avenir. Et je suis chargé de le vérifier. Le cœur meurtri, l'âme endolorie, les mains brisées, les cheveux blancs, les prisonniers,... Un miracle de sable fin Transperce les feuilles les fleurs Éclôt dans les fruits Et comble les ombres Tout est enfin divisé Tout se déforme et se perd Tout se brise et disparaît La mort sans conséquences Enfin La lumière n'a plus la nature Ventilateur gourmand étoile...