Sitôt que j'eus le franc usage de mon cœur,
Je le mis en des mains qui s'ouvraient pour le prendre ;
C'étaient de douces mains, si belles de blancheur,
Dont le toucher était délicieux et tendre.

Heureux et frémissant de les sentir sur lui.
Mon cœur, comme un oiseau, resta dans leur caresse ;
Les vents n'ont parfumé, le clair soleil n'a lui
Qu'à travers leur tiédeur de nid et leur mollesse.

Mais, un jour, ces deux mains aux fins doigts cerclés d'or,
Devinrent brusquement glaciales et roides,
Et, le serrant toujours par un dernier effort,
Se crispèrent sur lui dans des étreintes froides.


Auguste Angellier

Cliquez ci-dessous pour découvrir un poème sélectionné au hasard.

Plus de Poésie Gratuite sur Poetica Mundi

- Coloriage et écriture créative : Activités.
- Livres numériques : Anthologies, recueils.
- Poésie à encadrer : Poèmes à imprimer.
- Newsletter : Poèmes par e-mail.
- Poetica Mundi sur YouTube et Instagram.

Merci de me permettre de vous offrir plus de 16000 poèmes, de la poésie sur YouTube et des activités de méditation créatrice !
Blogueur, artisan du cuir et amateur de poésie, je suis heureux de pouvoir partager notre belle poésie française avec mes lecteurs. Qu'elle fasse partie de votre quotidien comme elle fait partie du miens et vous apporte de la détente et de la joie.

Johann - Poetica Mundi